lundi 13 novembre 2017
mardi 7 novembre 2017
mercredi 1 novembre 2017
Qu'Est-Ce Qu'Un Réveil? par Arthur Wallis
"Dieu 
          vient… Sa majesté couvre les cieux, et Sa gloire remplit la terre… 
          Il s'arrête, et de l’œil Il mesure la terre; Il regarde, et Il 
          fait trembler les nations; les montagnes éternelles se brisent, 
          les collines antiques s'abaissent; les sentiers d'autrefois s'ouvrent 
          devant Lui." (Habakuk 3:3,6)
Il n’y a jamais eu une 
          époque dans laquelle le terme " réveil " 
          a eu besoin d’être défini plus soigneusement. Il en est 
          venu à être utilisé en relation avec des choses 
          spirituelles dans une acceptation si large et de façon si approximative 
          que beaucoup sont perplexes de savoir ce qu’il signifie. Pour certaines 
          personnes ayant des préjugés ou ayant été 
          mal informées, le terme est synonyme d’émotionalisme 
          excessif ou d’hystérie de foule. Il est à espérer 
          que les pages qui suivent constitueront une réponse suffisante 
          à une telle calomnie sur l’œuvre du Saint-Esprit. D’autres utilisent 
          le mot pour décrire une mission d’évangélisation 
          réussie. Quand ils nous disent que leur église " a 
          un réveil ", nous comprenons par là qu’ils veulent 
          dire qu’une campagne d’évangélisation y est organisée. 
          Il se peut que cet usage soit un reliquat des jours où l’Esprit 
          œuvrait à grande échelle, et où l’on avait seulement 
          à mettre sur pied une telle mission pour être témoin 
          d’un renouveau parmi les croyants et une moisson parmi les perdus. Aujourd’hui, 
          il en va tout autrement, mais dans tous les cas utiliser le terme de 
          cette façon est erroné.
Certains, adoptant de près 
          l’étymologie du mot, l’utilisent pour décrire une revivification 
          personnelle du croyant par le Saint-Esprit. Si un individu ou un groupe 
          est ravivé dans la sainteté ou amené dans un état 
          de bénédiction, c’est cela qu’ils appellent " réveil ", 
          même si l’extension de l’œuvre est minime. De façon similaire, 
          d’autres qui mettent l’accent davantage sur une expérience particulière 
          avec le Saint-Esprit, affirmeront que lorsqu’un individu ou un groupe 
          a été rempli du Saint-Esprit, il a " obtenu 
          un réveil ", indépendamment du fait qu’il y 
          ait ou non des répercussions quelconques en dehors de leur cercle. 
          Dans la mesure où un réveil implique toujours une revivification 
          des croyants individuels, ces points de vue sont vrais, mais en tant 
          que définitions du réveil, ils sont inadéquats.
Nous ne pouvons pas nous 
          tourner vers la Bible pour voir comment le mot " réveil " 
          est utilisé, car il ne s’y trouve pas, bien qu’elle contienne 
          de nombreux exemples et types de réveil, et dévoile tous 
          ses principes. Les équivalents scripturaux les plus proches sont 
          " ranimer " (ou stimuler), et " raviver ", 
          mais ces derniers peuvent s’appliquer à une œuvre de revivification 
          individuelle, et ne sont pas toujours synonymes de ce qui a été 
          appelé, d’un commun consentement, à travers les siècles, 
          un " réveil religieux. "
Il serait bon que ceux 
          qui souhaitent décrire ce qui est simplement une œuvre de stimulation 
          parmi les croyants utilisent ces expressions scripturaires, " raviver " 
          et " revivification ", et les distinguent du " réveil " 
          qui les englobe tous, tout en les dépassant. Un réveil 
          est davantage qu’une grande réunion. C’est plus qu’une excitation 
          religieuse. C’est plus qu’une stimulation des saints, ou le fait qu’ils 
          soient remplis du Saint-Esprit. C’est plus qu’une grande moisson d’âmes. 
          On peut avoir l’une quelconque de ces choses sans avoir un réveil, 
          et néanmoins un réveil les inclut toutes. 
Il y a un énorme 
          fossé entre des missions ou des campagnes d’évangélisation 
          à leur meilleur niveau et un véritable réveil. 
          Dans les premières, c’est l’homme qui prend l’initiative, avec 
          la possibilité que ce soit l’Esprit qui le pousse à le 
          faire; dans le deuxième cas, l’initiative est de Dieu. Avec les 
          unes, l’organisation est humaine; avec l’autre elle est divine. Je n’ai 
          aucune intention ici de dénigrer le travail missionnaire, ou 
          de nier que Dieu leur doit la conversion d’une multitudes de gens, mais 
          il doit être dit clairement qu’elles ne constituent pas des réveils. 
          Les missions peuvent faire partie du programme continu d’évangélisation 
          qui relève de la tâche de l’Eglise, mais un réveil 
          est une chose survenant en des temps et périodes spéciaux. 
          Un réveil peut bien sûr éclater pendant une mission, 
          mais quand c’est le cas certains traits caractéristiques apparaîtront 
          qui sont spécifiques d’un réveil, et certains traits disparaîtront 
          qui sont caractéristiques des missions. Toutefois, tandis que 
          le réveil tarit, l’évangélisation normale de l’Eglise 
          doit continuer, mais que la distinction reste claire.
La signification d’un mot 
          quelconque est déterminée par son usage. Pour définir 
          un réveil, nous devons par conséquent faire appel aux 
          personnes de Dieu d’autrefois qui ont utilisé le mot tout en 
          gardant tout au long des siècles une cohérence dans sa 
          signification, jusqu’à ce qu’il soit utilisé dans un sens 
          plus faible et réduit dans les époques modernes. De nombreux 
          écrits sur le sujet qui nous ont été préservés 
          confirmeront qu’un réveil est une intervention divine dans le 
          cours normal des choses spirituelles. C’est Dieu Se révélant 
          Lui-même à l’homme dans une sainteté effroyable 
          et une puissance irrésistible. C’est une opération de 
          Dieu si manifeste que les personnalités humaines s’éclipsent 
          et que les programmes humains sont abandonnés. C’est l’homme 
          se retirant en arrière-plan parce que Dieu est monté sur 
          scène. C’est le Seigneur découvrant Son bras saint, et 
          œuvrant dans une puissance extraordinaire sur les saints et les pécheurs. 
          
Le Dieu des saints et prophètes 
          de l’Ancien Testament était le Dieu du réveil. Au chapitre 
          63 de sa prophétie, Esaïe, rappelant la façon dont 
          le peuple de Dieu s’était rebellé et avait attristé 
          Son Saint-Esprit (verset 10), soupire après une manifestation 
          de Son zèle et de Ses actes puissants (verset 15). Il observe 
          le sanctuaire dévasté et s’écrie : " Oh, 
          si Tu roulais les cieux, si Tu descendais, si les montagnes s’inclinaient 
          devant Ta présence…alors Ton nom serait connu de Tes adversaires, 
          les nations trembleraient à Ta présence ! Lorsque 
          Tu as accompli des choses terribles que nous n’avions pas recherchées, 
          Tu es descendu… " (Esaïe 64:1-3).
Habakuk aussi, vivant à 
          une époque où les jugements de Dieu étaient déjà 
          déversés sur Son peuple à cause de leur péché, 
          intercède en faveur d’un réveil : " Ô 
          Seigneur, ranime Ton œuvre dans le courant des années, dans le 
          courant des années, fais-la connaître; dans Ton courroux, 
          souviens-Toi de Ta miséricorde " (Habakuk 3:2). 
          Alors, en vision, il perçut la réponse à sa prière; 
          il voit Dieu en marche (verset 3), manifestant Sa puissance et Sa gloire 
          (versets 3-6). Il voit les tentes de l’Ethiopie dans l’affliction, et 
          la nature elle-même touchée devant la présence divine 
          (versets 7,10,11) lorsque le Seigneur marche à travers le pays 
          dans l’indignation, s’avançant pour sauver Son peuple (versets 
          12,13).
A la fin du récit 
          de l’Ancien Testament, nous voyons Dieu intercédant toujours 
          avec le reste à travers Son serviteur Malachie, et promettant 
          le réveil à cette heure de minuit si Son peuple est disposé 
          à en payer le prix : " Apportez à la 
          maison du trésor toutes vos dîmes et offrandes… et mettez-Moi 
          maintenant au défi, dit l’Eternel des armées, et vous 
          verrez si Je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux et ne 
          déverse pas sur vous Ma bénédiction telle que vous 
          n’aurez pas assez de place pour la contenir " (Malachie 
          3:10).
Nous pourrions nous référer 
          à Zacharie, à Joël, et à de nombreux autres 
          prophètes qui ont apporté dans des jours sombres un rayon 
          d’espoir par la promesse de réveil. Combien de saints des siècles 
          passés auraient pu attester la valeur de cette grande attente 
          qui emplissait leur vie et que David exprima dans les paroles suivantes : 
          "Oh! si je n'étais pas sûr de voir la bonté 
          de l'Eternel sur la terre des vivants!..." (Psaumes 27:13).
Dans le Nouveau Testament, 
          la vraie force motrice du réveil peut se voir dans une lumière 
          plus claire lorsque nous le trouvons associée à l’effusion 
          de l’Esprit. Dans son cadre historique en tant que jour de naissance 
          de l’Eglise, la Pentecôte a été unique et il y a 
          des éléments dans cet événement remarquable 
          qui n’ont jamais été répétés. Mais 
          en tant que spécimen de l’effusion de l’Esprit, la Pentecôte 
          a été unique seulement dans le fait d’avoir été 
          la première.
Pierre a déclaré 
          en ce jour mémorable : "Mais c'est ici ce qui a 
          été dit par le prophète Joël: Dans les derniers 
          jours, dit Dieu, Je répandrai de mon Esprit sur toute chair" 
          (Actes 2:16). La remarque doit être faite que Pierre, parlant 
          sous l’inspiration, fut conduit à modifier la prophétie 
          de Joël (Joël 2:28), en disant " dans les derniers 
          jours " au lieu de " après cela ". 
          Cette magnifique promesse concerne donc une période de temps, 
          " dans les derniers jours ", et non seulement un 
          moment donné dans le temps, comme le jour de la Pentecôte. 
          Il est également clair d’après les paroles que Pierre 
          a citées que la prophétie n’a eu qu’un accomplissement 
          partiel ce jour-là. Il y a eu à l’évidence beaucoup 
          plus qui allait venir. Toutes les années constituant l’histoire 
          de l’Eglise ont été " dans les derniers jours ", 
          et ainsi donc, il a plu au Seigneur lors de ces années-là, 
          à des périodes spéciales, d’accomplir cette prophétie.
Il y a des preuves supplémentaires 
          dans le Nouveau Testament de ce que Dieu n’a jamais eu l’intention de 
          confiner l’effusion de l’Esprit à un seul jour historique. En 
          Actes 10 verset 45, l’événement remarquable de Césarée 
          est décrit par Luc comme une effusion du don du Saint-Esprit. 
          Dans sa lettre à Tite, Paul utilise le même mot que celui 
          utilisé par Pierre lorsqu’il cita Joël : " le 
          Saint-Esprit qu’Il a répandu sur nous avec abondance " 
          (Tite 3:5,6).
Les vrais réveils 
          ont toujours été marqués par de puissantes effusions 
          de l’Esprit, souvent à grande échelle. De très 
          nombreuses fois, la prédication devait cesser parce que les auditeurs 
          étaient prostrés, ou parce que la voix du prédicateur 
          était submergée par les cris que poussaient les gens pour 
          obtenir miséricorde. Qui niera que ces choses-là ont été 
          des effusions de l’Esprit ? Qui pourra trouver une description 
          de telles scènes plus appropriée que les paroles de Luc : 
          " Le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient 
          la parole " ? (Actes 10:44).
David Brainerd rapporta 
          le début du merveilleux mouvement de 1745 parmi des Indiens d’Amérique 
          de la façon suivante : " La puissance de Dieu 
          sembla descendre sur l’assemblée ‘comme un puissant vent impétueux’ 
          et avec une énergie étonnante fit tout courber devant 
          elle. Je me tenais debout dans l’émerveillement de l’influence 
          qui saisissait l’auditoire presque universellement, et ne pourrais la 
          comparer à rien d’autre de façon plus apte qu’à 
          la force irrésistible d’un puissant torrent… Presque toutes les 
          personnes de tout âge se prosternèrent ensemble avec sérieux, 
          et pratiquement personne ne fut capable de supporter le choc de cette 
          surprenante opération. "
Un réveil ne peut 
          jamais être expliqué en termes d’activité, d’organisation, 
          de réunions, de personnalités, de prédications. 
          Ces choses peuvent ou pas être impliquées dans l’œuvre, 
          mais elles ne rendent pas compte, et ne le peuvent pas, des effets produits. 
          Un réveil est essentiellement une manifestation de Dieu; il a 
          sur lui le sceau de la Divinité, que même les irrégénérés 
          et les non-initiés sont prompts à reconnaître. Un 
          réveil par nécessité doit produire un impact sur 
          la communauté, et ceci est l’un des moyens par lesquels nous 
          pouvons le distinguer des opérations plus habituelles du Saint-Esprit. 
          Les caractéristiques d’un réveil seront considérées 
          plus pleinement dans un prochain chapitre.
Référence: 
          In The Day of Thy Power (Au Jour de Ta Puissance), Arthur Wallis 
          
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